
Quels sont les premiers best-sellers des produits sous licence ?
Il y en aura vraiment pour tous les goûts (ou presque) et pour le plus grand nombre. Le programme de produits sous licence Paris 2024 est vaste avec plus de 6.000 références.
Et si nous n'en sommes encore qu'au début de la période d'achat, avec un estimatif de 30 % environ du niveau d'activité attendu par le comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP), les peluches sont en tête des ventes. « Ce n'est pas étonnant car la gamme est large de 10€ à 150 € et le produit est bien distribué dans les réseaux » a expliqué ce matin Édouard Bardon en conférence de presse.
Le directeur des licences du COJOP table sur la vente de plus d'1 million de peluches assurant « pouvoir dépasser le score de Londres 2012 ».
Parmi les autres best-sellers du moment, Paris 2024 identifie les affiches officielles, pourtant décriées par quelques-uns à leur lancement, les gourdes, les étiquettes de voyage et les stylos.
Ce palmarès va forcément évoluer au fur et à mesure des différentes compétitions, et après que les actualités sportives fortes Euro et Tour de France soient passées.
La présence des 150 boutiques sur les différents sites des épreuves Olympiques, exploitées par la société Légends, vont participer à la dynamique des ventes, ainsi que le megastore de 1 000 m2 à ouvrir dans 1 semaine tout près du Grand Palais, à Paris tout comme le site ecommerce confié à Fanatics.
Il y a 11 boutiques officielles sur le territoire à ce jour, les deux dernières à avoir ouvert leurs portes étant celle du parvis de la Tour Eiffel et celle du centre commercial Westfield de Lille. Au total, ce sont environ 30.000 points de vente, en comptant les boulangeries et les bars PMU, qui vendront des produits Paris 2024.
Paris 2024 va lancer une campagne de communication très décalée pour également soutenir les ventes « en se distinguant par des visuels et des messages sur le côté mode et fashion addict de l’actualité forte très attendue autour des JOP ».
Très prudent sur les chiffres, Edouard Bardon parle d'une centaine de millions de produits à commercialiser (de 3 € à 1 000 €) fabriqués par 80 partenaires, objectif initial atteint, dont 90 % de PME françaises. « Nous avons souhaité révéler le savoir-faire français et nous avons une offre made in France dans toutes les familles de produits ».
Ce programme de licences devrait rapporter au COJOP 120 millions d'euros de royalties selon Edouard Bardon, dans un budget total du COJOP réactualisé qui s’élève lui à 4,4 milliards €.