Les TPE-PME souffrent de l’inflation
Une inflation pesant sur la santé économique des entreprises
Cette conjoncture économique pèse sur la santé des entreprises qui s’avère de plus en plus fragile : 77% des auditionnés révèlent avoir le sentiment que leurs fournisseurs profitent de cette situation pour augmenter leur prix sans réelle justification. 93% des chefs d’entreprise déclarent quant à eux être impactés par cette brusque hausse de prix.
Le pessimisme affiché face à cette inflation est plus important qu’en début d’année. Seuls 27% des interrogés envisagentdésormais une amélioration pour les prochains mois alors que 44% pensaient redresser la barre entre juin et décembre. Le recul du chiffre d’affaire et la baisse du taux de marge sont les principaux facteurs de la généralisation de cette inquiétude.
Une difficulté à recruter débouchant sur une instabilité dans les effectifs
Alors que plus d’un dirigeant sur deux cherche à recruter (51%), la quasi unanimité déclare avoir des délicatesses pour trouver le bon candidat (94%). 74% des sondés sont confrontés à une absence de candidats, 47% déclarent un manque de compétence.
Le fait qu’un dirigeant sur quatre soit confronté à un important turnover pose des questions. Les chefs d’entreprise confirme que les postes restent souvent vacants car leurs salariés ou candidats souhaitent consacrer du temps à autre chose que leur vie professionnelle (53%).
Pour prévenir ces risques et éviter d’autres mauvaises surprises, l’augmentation des salaires (58%) et le versement de prime (68%) sont les solutions privilégiées.
Les dirigeants de TPE-PME sont majoritairement défavorables à l’octroi de dividende salarié qui prévoirait automatiquement un partage des valeurs de l’entreprise. Les dirigeants des plus petites entreprises ne sont pas plus favorables à ce mécanisme de stock-option que ceux des PME malgré une valeur plus faible des parts sociales de leurs sociétés.
Une réforme du système de chômage qui fait consensus chez les chefs de TPE-PME
Pour encourager à l’embauche et recréer une nécessité de travailler, 84% des chefs d’entreprises estiment qu’il faut reformer le système d’assurance-chômage français. Une thématique récurrente, ne faisant d’ordinaire pas consensus, qui pourrait être encore plus sujet à débat au vu du contexte législatif actuel si un projet ou une proposition de loi était mené devant l’Assemblée Nationale.