
Sport Market à fond dans les Jeux, même indirectement
Agence parmi les plus actives lors de la phase de candidature, Sport Market n’a pas eu la chance de décrocher des marchés une fois que la capitale a été officiellement désignée ville hôte en septembre 2017. Qu’importe, les dirigeants de l’enseigne indépendante profitent quand même de l’effet Jeux, mais indirectement. “Nous avons travaillé avec les collectivités territoriales soucieuses d’être labélisées Terre de Jeux et d’accueillir un Centre de préparation,” explique Bruno Bianzina, Directeur général de Sport Market.
L’agence a ainsi collaboré avec Orléans, Saint-Germain-en-Laye, qui recevra les athlètes britanniques, ou le département de l’Essonne. “C’était un peu une nouveauté pour nous ce travail de valorisation des territoires,” avoue le dirigeant qui se réjouit d’avoir ainsi développer une nouvelle expertise. L’agence a même décroché le budget de la Ville d’Istanbul qui organisera les Jeux européens en 2027. La capitale turque installera son QG dans le Palais Galliera, non loin du Trocadéro.
Les activations de la RATP
En parallèle, Sport Market travaille avec la BPCE et la Police Nationale. Pour l’institution publique elle gère la mise en avant de ses propres sportifs de haut niveau. Autour des teams d’athlètes, l’agence travaille aussi avec Saint-Gobain et la RATP. Pour le transporteur, Sport Market signe ses activations autour des Jeux, comme le récent mur d’escalade construit dans une station de métro ou la structure événementielle de cet été. “Ne pas travailler autour de Paris 2024 aurait été préjudiciable économiquement mais aussi en termes d’image,” reconnait Bruno Bianzina.
“Sur les Jeux les campagnes doivent être plus visibles, plus engageantes, affirme le dirigeant. Les messages sont beaucoup plus portés en interne dans les entreprises, notamment autour de la promotion de la pratique sportive, et à une ampleur très importante“. Les Jeux devraient contribuer à 30 ou 40% de l’activité de Sport Market qui devrait croitre de 15 à 20%. “Dans le même temps nous avons stabilisés nos contrats historiques et hors Jeux, assure Bruno Bianzina. Ce surplus d’activité, évidemment nous ne le garderons pas. Maintenant, ça va être à nous, agences, de faire rester dans le sport les marques venues dans le sponsoring spécialement pour les Jeux”.
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