Tour de France Femmes: public au rendez-vous mais format à affiner
Une audience télé au rendez-vous
À l’exception du lundi, l’audience a dépassé les 2 millions de téléspectateurs de moyenne sur France Télévisions, selon les chiffres communiqués par le groupe. Soit la moitié de celle de la Grande boucle masculine, qui a réuni quatre millions de téléspectateurs en moyenne. Un score comblant la directrice du Tour de France Femmes: « Savoir comment ça allait marcher en matière d’audience… C’était un peu une interrogation et les gens ont répondu plus que présent. Moi même, je suis impressionnée, » a livré Marion Rousse, la directrice de la course au départ de l’ultime étape. Avec même plus de 30% de part d’audience et 2,7 millions de personnes devant leur écran samedi pour l’avant-dernière étape décisive ayant permis à la Néerlandaise Annemiek van Vleuten, lauréate de l’épreuve, de revêtir le maillot jaune.
Du public en nombre
Les spectateurs présents sur le bord des routes est plus difficile à compter. Ce sont les coureuses qui en parlent le mieux: « Samedi j’entendais pas mal de fois mon nom. En haut du Grand Ballon, j’avais des frissons parfois, a témoigné la championne de France 2021, Evita Muzic. Toutes les filles le diront, c’est la course où il y a eu le plus de public au bord des routes ». « Il y a tellement de gens venus nous voir, on sent dans chaque village que ce Tour est bien en vie, confirme Annemiek van Vleuten. Ce n’est pas une course de second plan à côté du Tour masculin. C’est un super début ». « Nous ne savions pas à quoi nous attendre. C’est au-delà de ce que j’imaginais, » a confirmé l’autre grande femme de ce Tour de France, Marianne Vos.
Des innovations intéressantes
Ce Tour de France Femmes inaugurait la diffusion de consignes des équipes, comme elles existent en Formule 1. Ces interventions des directeurs sportifs étaient données en léger différé et après modération pour ne pas trahir de secrets tactiques. Des encouragements aux conseils de placement avant une section à risques, ces moments ajoutent au sentiment d’immersion. « Les hommes ont dit non, alors nous avons dit oui, » explique le patron de la formation FDJ-Suez, Stephen Delcourt, qui a poussé pour l’adoption de cette nouveauté. « Tout ce qui peut faire grandir notre sport, nous le faisons ».
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