OSV et Eurosima mobilisés pour la reprise du sport de plein air
Son objet : le regret de voir, comme au printemps, « la pratique des activités de plein air limitées dans le temps (1 heure) et dans un rayon de 1 km. ». Les deux dirigeants mettent en avant les bienfaits sur la santé et sur l'équilibre psychologique de l'exercice en plein air et leur compatibilité avec des mesures de distanciation. « Nous invitons donc les autorités à prendre en considération le rôle social et sanitaire essentiel de nos activités. ». OSV et EuroSIMA regrettent cette décision alors que de nombreux pays européens en situation de confinement avaient déjà permis ce genre de pratique au printemps, comme en Allemagne, en Suisse, en Norvège ou au Royaume- Uni.
« Ces expériences menées avec succès nous invitent à suivre la même voie en invitant nos concitoyens à adopter des attitudes responsables lors de leur pratique : respect de la distanciation sociale, pratique raisonnable dans zones connues et sûres. »
A travers cette missive, Jean- Louis Rodrigues et Patrick Giraudon entendent s'exprimer pour toute une industrie et ses pratiquants. Mais pas seulement. « Cette requête portée par les professionnels du sport, des sports d’action et de l’outdoor va bien au-delà de la défense d’intérêt d’une catégorie. C’est la démarche citoyenne et responsable, au nom des Français qui aspirent à retrouver, ne serait-ce que partiellement, l’une de leurs libertés essentielles : celle d’aller et venir dans la nature. »
68 sénateurs mobilisés sur le sujet
Dans un courrier en date du 20 novembre 2020, 68 sénateurs de la droite et du centre interpellent de leur côté le Premier ministre pour lui demander la reprise des sports de plein air et la suppression de la limitation de déplacement à 1 km dans le cadre de l'exercice physique. Ces parlementaires jugent essentielle la reprise rapide des sports de plein air pour contrer les risques liés à la sédentarité « qui sont d'autant plus importants que nombre de Français sont en télétravail. »