La Région Ile-de-France veut "sauver les clubs sportifs" franciliens
« Il faut sauver les clubs sportifs qui sont un creuset républicain » annonce Valérie Pécresse, dans une interview accordée à l'Equipe.fr. La présidente de la région Île-de-France (Soyons Libre) a annoncé doubler le soutien au sport francilien - et donc notamment aux clubs - via un chèque global de 20 millions d'euros d'ici 2022. « Le mouvement sportif est très lourdement impacté par la crise et on a un peu l'impression qu'il est le grand oublié de la relance. En Île-de-France, on a enregistré à la rentrée une baisse de 25 % des licenciés, soit 600 000 personnes sur un total de 2,4 millions », indique sur le site d'actualité sportive, Valérie Pécresse, en lice par ailleurs pour les prochaines élections régionales reportées en juin.
Une aide ciblée pour tous les clubs franciliens
L'Île-de-France compte quelque 19 000 clubs que la présidente de Région entend accompagner à travers un programme à quatre étages. « Au premier, les petits clubs qui auront des chèques sports de 400 €. On est prêt à en aider beaucoup plus que 4 000 (jusqu'à 10 000) en fonction des besoins. (…) L'idée est de flécher les aides aux clubs, qui iront de centaines d'euros à des dizaines de milliers d'euros, avant le mois de mai.» Les clubs d'envergure locale ou départementale bénéficieront quant à eux de chèques sport dans une optique d'aides aux fonctionnement d'un montant supérieur négociés avec les fédérations. Tout comme les clubs « qui interviennent auprès de publics prioritaires comme les seniors, les femmes, les personnes en situation de handicap... ».
Faire des économies « ailleurs » pour soutenir culture et sport
Ce plan de relance entend également soutenir des stages d'été sur les douze bases de loisirs du territoire dont les activités sportives seront prises en charge par la Région. Quant à la question du financement de cette enveloppe de 10 millions d'euros supplémentaires, Valérie Pécresse explique : « On va faire des économies ailleurs. La Région a beaucoup aidé l'économie et mis le paquet sur la formation. Mais les deux secteurs culture et sport sont vraiment à terre (…), les deux sont des piliers de la cohésion du territoire. »