Opération séduction pour la Sportech française

15/07/2020

Avec en toile de fond, les JO de Paris 2024, les startups françaises veulent attirer des investisseurs pour rivaliser de moyens avec leurs concurrents américains.

Le Royaume-Uni domine le marché européen des levées de fonds des Sportech avec plus de 455 millions d’euros rassemblés depuis 2015 selon une étude dévoilées en fin de semaine dernière par le cabinet conseil Roland Berger. La France se place en 2ème position avec 245 millions seulement, ce qui fait dire au collectif French Sport Tech, qui a mandaté une étude au cabinet Roland Berger, que la filière est encore sous-investie dans notre pays. Pourtant, au sein de celui-ci, 18 startups réalisent déjà un chiffre d’affaires de plus d’1 million.

Le centre de gravité des tours de table dans l'Hexagone est de 1 à 3 millions, mais beaucoup de startups réunissent des levées de moins de 1 million. Parmi les exceptions avec des levées supérieure à 5 millions, il y a Vogo, Gymlib, Sport Heroes ou encore mycoach, Tonsser, Be Sport et PIQ.

Outre-Atlantique, on joue dans la division supérieure. Les 5 entreprises de la sportech ayant levé le plus de fonds dans le monde porte la bannière étoilée. Ce sont Bamtech pour la diffusion de contenu d’événements ; Peloton et ses équipements de vélo et de fitness connectés ; les paris sportifs Draftkings ; les cours de fitness Classpass, et encore une solution de paris sportifs avec Fanduel. Pas étonnant non plus que dans le top 10 mondial des Sportech, 8 soient américaines, 2 chinoises (dont Alisports émananation d'Alibaba) et 1 indienne (Dream 11).