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Environnement

L'UE sollicitée pour une harmonisation de l'affichage environnemental

30/06/2021
La Fédération européenne de l'industrie des articles de sport (FESI) fait partie d'un collectif de près de 60 organisations ayant adressé une lettre à la Commission européenne pour soulever la question de l'harmonisation de l'étiquetage des emballages à l'échelle européenne.

Elles sont 57 organisations européennes et nationales à co-signer ce courrier adressé à la Commission Européenne parmi lesquelles figure la FESI, la Fédération européenne de l'industrie des articles de sport dont l'UNION Sport & Cycle est membre. Objectif ? Réclamer une cohérence continentale sur la question de l'étiquetage des emballages à la fois pour préserver la libre circulation des biens au sein de l'Union Européenne mais également pour soutenir la transition vers une économie circulaire.

Un sujet plus que jamais d'actualité dans l'Hexagone avec l'application à venir pour 2022 de la loi Agec (loi anti-gaspillage pour une économie circulaire) avec, pour les produits de sport, un affichage des caractéristiques environnementales sur les articles (composition, fabrication, recyclabilité, durabilité...). Cette mesure est destinée à offrir un même niveau d'information à tous les consommateurs qui souhaiteraient comparer différents produits.

« Cette dernière année, une tendance inquiétante tend vers des exigences nationales divergentes en matière d'étiquetage et d'information sur les emballages », indique la FESI sur son site officiel. « Cela va non seulement à l'encontre du travail en cours au niveau de l'Union Européenne pour tendre vers une plus grande harmonisation de la collecte et du tri des déchets, mais cela entraîne aussi inévitablement des perturbations majeures du marché européen et sape, par la même occasion, les objectifs de durabilité de l'Europe. »

Les signataires réclament ainsi dans leur courrier une action concrète et urgente pour « stopper la prolifération de mesures nationales unilatérales et divergentes ».

Parmi les exemples d'initiatives nationales jugées contre-productives en matière de labellisation et désignées comme risquant de porter atteinte au marché figurent deux positions identifiées en France. A savoir, l'utilisation du logo « Green Dot », sanctionnée en France mais utilisée dans d'autres États membres et même obligatoire, à ce jour, en Espagne. En cas de confirmation de cette mesure, les fabricants devraient alors développer des emballages spécifiques au pays ou utiliser des autocollants pour couvrir ce « point vert ». Au-delà des coûts engendrés, les signataires estiment que cette démarche n'est pas dénuée de risques puisqu'elle consisterait à masquer des informations de sécurité pertinentes. Ces deux décrets ont été provisoirement suspendus par le Conseil d'État français jusqu'à ce que le juge se prononce sur leur validité.

La France est par ailleurs pointée du doigt pour l'obligation prévue d'utiliser le logo « Triman » incluant des consignes de tri non harmonisées avec le reste de l'Union Européenne et qui pourrait, selon le collectif, être source de confusion pour les consommateurs d'autres pays membres.

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