JO 2028 : skate, escalade et surf dans la liste

Comme dans une compétition sportive, il y a la satisfaction et la joie des gagnants d'un côté et la tristesse et l'incompréhension des perdants de l'autre... Jeudi dernier, la commission exécutive du Comité International Olympique a présenté la liste des 28 sports qui feront automatiquement partie du programme des Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028. Sur cette dernière figurent ainsi le surf, l’escalade et le skateboard comme sports additionnels, tous invités pour la première fois aux JO de Tokyo et qui seront de nouveau présents à Paris en 2024. La validation de leur présence se fera officiellement lors de la prochaine session du CIO lors des Jeux d'hiver de Pékin.

Motif de sélection de ces trois disciplines : l'aspect innovation et l'élan de jeunesse portés par celles-ci pour un comité olympique qui cherche à séduire les nouvelles générations. D'autant que le surf et le skate notamment sont profondément ancrés dans les racines californiennes. « Je remercie la commission exécutive du CIO pour cette reconnaissance, a commenté Marco Scolaris, president de la Fédération internationale d'escalade (IFSC). Je suis convaincu que la Session du CIO à Pékin acceptera leur proposition et que nous aurons la possibilité de contribuer au succès de LA28. »

Quid des perdants dans ce match ? Surf, escalade et skatebord viennent pour l'instant remplacer dans la liste officielle le pentathlon moderne, la boxe et l'haltérophilie. Le cas du premier est atypique comme l'a souligné Thomas Bach, président du CIO dans une conférence de presse. La fédération internationale de pentathlon moderne vient en effet décider de supprimer l'équitation de son programme et planche sur le choix de la discipline pour la remplacer. Si elle veut conserver sa place, la discipline doit donc exprimer rapidement une proposition pertinente qui réponde, là aussi, à des prérogatives en terme d'attrait pour la jeunesse mais également de format télévisé.

La boxe et l'haltérophilie se trouvent davantage en danger, pénalisées par des soucis d'éthique, de gouvernance, de finances, d'intégrité de ses processus d’arbitrage et de jugement et parfois de dopage au sein même de leur fédération internationale respective. La fédération internationale de boxe, l'AIBA, a ainsi notamment été suspendue par le CIO lors des JO de Tokyo 2021.