Acadomia : «Le sport peut faire tomber les murs entre public et privé»
« Le sport peut être un moyen de faire tomber les murs entre le public et le privé. Nous devons aider nos jeunes sportifs et ne pas les contraindre à choisir entre leur projet sportif et leur parcours scolaire. Il est important d’avoir des champions avec la tête bien faite : au cours de leur carrière, ils seront amenés à gérer leurs réseaux sociaux, à s’exprimer en public », déclare Philippe Coléon.
Intervenaient également à cette occasion :
• Jean-Marc Serfaty, référent ministériel aux Jeux olympiques et paralympiques de l''Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) ;
• Hubert Fournier, directeur technique national (DTN) de la Fédération Française de Football (FFF) ;
• Alexandra Fusaï-Crochu, responsable du suivi socioprofessionnel, joueuses et joueurs, parcours haut niveau, au sein de la Fédération Française de Tennis (FFT) ;
• Jean-Pierre Situat, président de la Fédération Française de Basketball (FFBB).
« La Fédération Française de Football est engagée dans la problématique du double cursus au travers de la convention “football en milieu scolaire.” De part l’ampleur de la FFF, qui compte plus de 2,2 millions de licenciés, nous nous devons de prendre ce sujet à cœur. Nous disposons de 1 000 sections sportives sur l’ensemble du territoire : nous avons un vrai partenariat avec l'Éducation nationale », indique Hubert Fournier.
« L'école publique et républicaine est fondée sur la gratuité. On ne peut pas la personnaliser à hauteur des besoins du sport de haut niveau, même si des réflexions sont en cours. Certains aménagements de la formation (dans le public et le privé sous contrat ou non) sont possibles. Par exemple, une formation scolaire sera bientôt proposée sur les Centre de Ressources d’Expertise et de Performance Sportive (CREPS). Le réel enjeu réside dans le passage des examens. Quel statut pour les sportifs de haut niveau ? S’il étudie dans un établissement hors contrat, il est candidat libre : il sera convoqué à des examens sans report possible. Des solutions sont à trouver dans le réglementaire, dans le structurel, afin de faire évoluer cette organisation », déclare Jean-Marc Serfaty.
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