Une initiative commune CIO et ONU en faveur de l'égalité des sexes
« Nous saluons d'importantes avancées dans le monde du sport, mais son plein potentiel en tant que moteur de l'égalité des sexes n'a pas encore été exploité. La domination masculine dans le sport continue de se traduire par des préjugés à l'encontre des femmes et des filles et par des inégalités en termes de salaires, d'investissements, de leadership, de présence dans les médias et d'obstacles à la participation des femmes et des filles sur un pied d'égalité. » Les mots sont de Sima Bahous, troisième directrice exécutive d'ONU Femmes, à ce poste depuis 2021, à l'occasion d'un entretien sur Olympics.com.
Pour avancer encore sur le sujet, son entité s'est associée au Comité International Olympique pour développer une initiative conjointe s'appuyant sur le sport comme outil pour faire progresser l'égalité des sexes. Ce projet annoncé il y a quelques jours au siège des Nations unies à New York vise à aider les organisations sportives et de développement communautaire et les décideurs politiques à aborder ces questions importantes , sur trois continents par le biais de programmes sportifs, a expliqué à cette occasion Lydia Nsekera, membre du CIO et présidente de la commission pour l'égalité des sexes et la diversité.
Un déploiement du projet en Asie et Pacifique après avoir été formaté en Amérique Latine
« Travaillons donc en équipe pour mettre les choses au clair, a commenté également Sima Bahous dans son entretien à Olympics.com. Il ne peut y avoir d'objectif plus élevé, ni de plus grande victoire pour nous tous. » Ce projet s'appuie sur le partenariat de longue date entre le CIO et ONU Femmes, qui avait donné naissance au programme One Win Leads to Another (OWLA), développé au Brésil en héritage des JO de Rio 2016 et reproduit en Argentine en tant qu'héritage des Jeux olympiques de la jeunesse de Buenos Aires 2018. Un transfert de connaissances sur un an est désormais en cours avec l'Asie du Sud Est et le Pacifique. Et Paris 2024 aura aussi son rôle à jouer dans cette optique alors que les précédents JO de Tokyo 2020 ont été les plus égalitaires de l'histoire (49% de femmes). Et que le président du CIO, Thomas Bach a également montré la voie en nommant pour la première fois un nombre égal de femmes et d'hommes aux 546 postes des commissions du CIO en septembre 2022.
