MFC : visite du premier site d'assemblage de vélos en France !
Quelle fabuleuse aventure que celle de l’entreprise MFC !
Ses locaux, rue Brunelière du nom de son fondateur en 1925 surnommé « le Gitan » sont le berceau de la célèbre marque « Gitane » dont les cycles furent assemblés sur place des années 30 aux années 2000 avec l’entrée dans le groupe RENAULT. L’entreprise dépend ensuite du groupe Cycleurope, et ce fut un coup dur pour les machecoulais lorsque la production de cette marque emblématique est transférée sur le site Romilly sur Seine.
En 2012, l’entreprise dépose le bilan et est rachetée par la coopérative Intersport dès mars 2013, pour l’assemblage en France et la logistique avec 30 000 m2 d’entrepôts.
Le site reprend de la voilure avec une croissance des effectifs et des productions (soit de 170 personnes et 130 000 vélos à 750 personnes et 500 000 vélos dont 200 000 électriques en 10 ans).
La Manufacture Française du Cycle n’assemble pas que les vélos d’Intersport sous sa marque de distributeur Nakamura. Elle développe également la marque de vélos haut de gamme SUNN, l’un des autres actifs du groupe. Elle conçoit et produit des Vélos électriques pour d’autres distributeurs sous marque blanche ou sous ses marques propres + accessibles, ainsi que pour des collectivités comme Nantes, Rennes ou Paris par exemple. Enfin, elle accompagne les professionnels du cycle en distribuant des pièces et ’accessoires en B2B.
Sur place, tout est pensé de manière pragmatique. Une bonne partie des équipements de production sont même réalisés sur place et modulables pour correspondre exactement aux besoins.
Sur les 10 lignes de production, le geste technique reste essentiel et des espaces spécifiques sont prévus pour réaliser les tests, notamment des vélos électriques et gérer les SAV. Une nouvelle ligne plus moderne vient d’être installée pour le montage de vélos plus complexes et assurant plus d’ergonomie pour une pratique du geste plus confortable pour les salariés.
Les contrôles qualités sont pratiqués par lots et des experts techniciens sont là pour reprendre tout dysfonctionnement avant la mise sur le marché.
S’il reste un défaut esthétique, ce sera un vélo vendu comme « presque parfait » car rien ne se perd chez MFC. Soucieux de son impact environnemental, MFC a basculé sur des mousses de protection en matière 100 % recyclé pour ses emballages et utilise des peintures poudres qui ne laissent aucun déchet.
Aussi, les circuits de batteries défectueuses peuvent être réparés sur place.
Enfin, un bureau d’étude couvrant tous les métiers permet à l’entreprise de concevoir, et de produire des prototypes qui seront montés et testés sur place.
Pragmatisme et adaptation sont sans nul doute les points forts de MFC. Ses équipes ont su sans cesse s’adapter et se renouveler pour traverser les époques et continuer à innover tout en gardant l’ancrage local, fidèle à son histoire.