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Les nouvelles manières de faire de la gym

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13 Mar 2013
Fitness

Les VHS de Jane Fonda et les cours façon Véronique et Davina appartiennent à l’histoire ancienne. Si le marché du fitness fait aujourd’hui de nouveaux adeptes, c’est grâce à de nouvelles pratiques plus ludiques et qui cachent un vrai volant d’affaires.

Des filles qui vont suer dans des clubs de gym comme elles vont faire la fête ? C’est l’effet Zumba ! Depuis son arrivée en France il y a 3 ans, le phénomène fait chaque semaine de nouvelles adeptes, à la ville comme à la campagne, auprès des jeunes comme auprès des séniors. Zumba mais aussi gym suédoise : plébiscitées principalement par les femmes, toutes ces activités sportives sont en plein boom. Le pouvoir de la musique, la présence des coachs et la bonne humeur des profs ont ringardisé l’aérobic abdo-fessiers des années 80 et l’ont réinventé.

Pourquoi un tel engouement ? Dans la bouche de ces nouvelles converties au fitness, tout serait une histoire de fun et de bien-être. La dimension ludique a pris le pas sur la dimension purement physique. La Zumba se pratique dans des boîtes de nuit ; la gym suédoise fait la tournée de plages tout au long de l’été ; les salles de sport organisent désormais des afterworks fitness… A croire que tout est bon pour évacuer la notion de souffrance et oublier qu’on fait du sport. «Ce mot sport est gênant. En France, il est trop associé aux sportifs professionnels, remarque Philippe Goethals, créateur et commissaire général du Mondial Fitness Form’Expo. Il faut mieux parler d’activité physique et d’entretien ».

Une aubaine pour les marques

Ce phénomène attire les convoitises. Des marques s’associent pour récupérer une part de ce succès. Dans le secteur, Reebok est la plus active. La marque développe le CrossFit dans l’Hexagone. Présente sur tous les fronts, Reebok a aussi signé un contrat de sponsoring de deux ans avec la société Les Mills. Pour Christophe Andanson, directeur France de LesMills, Reebok a tout à y gagner. « Reebok, est une marque qui vend des vêtements et des chaussures de sport. Précisément ce dont nous avons besoin pour faire nos cours. Rien qu’en France, nous sommes maintenant présents dans plus de 1 000 clubs. Multipliez par le nombre d’adhérents, nous sommes capables de toucher de près ou de loin plus d’un million de personnes ! », claironne-t-il. Plus précis, l’Observatoire du Sport FPS place le fitness en tête des sports de corps pratiqués, avec 5,9 millions de pratiquants, dont 49 % au moins une fois par semaine

Le fitness s’empare de la rue

Pourtant, en matière de marketing et de fitness, la France n’en est qu’aux balbutiements. Surtout comparé aux Etats-Unis. Là-bas, en ce moment, on ne parle plus que de street fitness – ou comment faire du fitness en utilisant le matériel urbain. « On pense que c’est gratuit et, en fait non, c’est déjà récupéré. Des lignes de vêtements se sont créées et des fabricants ont mis des aires de jeux au service des pratiquants de street fitness. C’est plein d’imagination », raconte Philippe Goethals. Le fitness n’a pas fini de se renouveler.

Gym suédoise cherche équipementier

Ici, le cas de la gym suédoise intéresse. Démarchée par de nombreuses structures, on la voit coller son nom à des manifestations (La Parisienne par exemple) mais jusqu’à maintenant, elle ne s’est encore associée à aucun équipementier… faute d’avoir trouvé encore le bon : « Certaines marques et enseignes n’ont pas encore réalisé la force de frappe de la gym suédoise. Imaginez : 90% de nos adhérents sont des femmes âgées entre 20 et 40 ans », insiste Frédéric Coury, le directeur général France de la gym suédoise, qui se verrait pourtant très bien ouvrir un site de vente de ligne de produits sigles gym suédoise !

 Céline Faucon

1. La Zumba, le fitness ambiance latino

Le phénomène : Inventée un peu par hasard par Beto Perez, le chorégraphe colombien de Shakira, la Zumba serait pratiquée chaque semaine par près de 12 millions de personnes dans 125 pays !

Le concept : A mi-chemin entre la danse et le fitness, les musiques latinos (salsa, cumbia, merengue, etc.) font oublier le côté purement sportif de cette activité pourtant assez cardio. « C’est chaleureux et les chorégraphies sont faciles à apprendre », décrit Florian Diaz de Begar, directeur marketing des clubs Health City France. On pratique la Zumba à son rythme pour s’amuser.

Le public : « C’est très féminin mais on a tous les âges. Dans mes cours, j’ai une mamie de 77 ans ! », explique Alix, la créatrice du site zumbafrance.com. Initiée à la zumba dès son arrivée en France en 2009 (la certification ne dure que 2 jours), elle en a fait sa profession en se spécialisant dans les cours en boîtes de nuit. Tous les mois, elle verse 24 € à Zumba pour recevoir des DVD et pouvoir utiliser tout le marketing associé.

 

2. Le Pilates, la gym douce

Le phénomène : Au cours des années 2000, les studios Pilates ont fleuri un peu n’importe où et n’importe comment. « Ca n’est pas toujours très sérieux, mais une réglementation est en train de se mettre en place », explique Nathalie Sidolski du site lepilatesetvous.fr, ancienne gymnaste tombée dans le Pilates il y a six ans. Depuis 2011, une Fédération de praticiens s’est même créée.

Le concept : inventée en 1926 par Joseph Pilates, un athlète allemand autodidacte émigré aux Etats-Unis, cette méthode de gym douce fait appel à la respiration, à la concentration, au centrage, à la précision et à la fluidité. Objectif : réveiller les muscles profonds en prenant son temps. On peut se contenter de travailler au sol avec du petit matériel (des ballons, des cerceaux), mais rien ne vaut l’efficacité des machines pour gainer ses muscles profonds et travailler la réhabilitation corporelle.

Le public : « Les trois-quarts des gens qui arrivent à mes cours ne viennent pas du fitness. Ils viennent parce qu’ils ont mal au dos ou qu’ils ont un problème », déclare Nathalie Sidolski.

 

3. Body Combat, Body Pump, Body Jam… le body building en musique

(Illustration photo Body Combat ou Les Mills)

Le phénomène : Derrière ces noms différents se cache une immense entreprise venue de Nouvelle-Zélande : Les Mills, du nom de son fondateur Leslie Mills. En 1990, il lance des cours de Body Pump : une manière révolutionnaire de faire du body building en groupe et en musique. « C’est aujourd’hui la quatrième entreprise exportatrice de Nouvelle-Zélande », explique Christophe Andanson, directeur France.

Le concept : réunir les hommes, plutôt adeptes des plateaux de musculation, et les femmes, plus friandes des cours collectifs, dans un même programme. Entouré d’une équipe d’une centaine de personnes (des kinés, des médecins, des DJ, etc.), Les Mills traque les moindres tendances et les transforme en programmes ultra huilés, à raison d’une nouvelle chorégraphie tous les trois mois. Les clubs déboursent chaque année entre 250 et 300 € par activité pour acheter les licences. Dernière nouveauté : les “Grits”, un concept d’entraînement pour des groupes 3 à 9 personnes qui sera lancé en France lors du salon Mondial Fitness.

Le public : mixte et nombreux (Les Mills compte 15 000 clubs dans 90 pays).

 

4. La gym suédoise

Le phénomène : Deux mille adhérents en France en 2005, 25 000 aujourd’hui. Arrivée en France en 1993, la Gym suédoise est aujourd’hui présente dans 40 villes de l’Hexagone, 170 salles et gymnases et dispense chaque semaine 640 cours. Le résultat d’un bon bouche-à-oreille, d’une pratique à intensité variable et d’une politique tarifaire abordable.

Le concept : A l’origine, une méthode ludique et utile créée par un militaire suédois, modernisée à la fin des années 1960 avec une bande-son pop ! En Suède, c’est une institution qui compte 500 000 adeptes. « Et dans certains cas, la sécurité sociale rembourse les cours », précise Frédéric Coury, directeur général France de l’association.

Le public : Largement féminin (90% des adhérents), encouragé par une armée de bénévoles : 850 membres actifs en France, faisant office d’hôtes d’accueil et de moniteurs.

 

5. Le CrossFit

Le phénomène : Venue tout droit des Etats-Unis où elle a été créée et aussitôt adoptée par la police et les pompiers, cette méthode a franchi l’Atlantique il y a seulement trois ans. C’est la tendance qui monte et qui se popularise vitesse grand V grâce à Reebok, qui a signé un partenariat de 10 ans avec Cross-Fit.

Le concept : Il s’agit d’une discipline tout-en-un qui puise ses mouvements dans l’athlétisme, la boxe et l’haltérophilie. L’activité se pratique dans des « boxes » et par groupe (25 maximum dans les boxes Reebok) sous l’oeil attentif d’un coach qui détermine chaque jour les WOD (workout of the day). Il n’existe aujourd’hui qu’une dizaine de boxes en France (2 à Paris) mais beaucoup d’autres doivent ouvrir cette année.

Le public : Difficile encore d’évaluer le nombre de pratiquants mais à en croire Sébastien Hureau, aide-coach au box Louvre de Reebok, l’évolution serait exponentielle. « Après seulement 8 mois d’ouverture, nous comptons déjà 500 personnes ici », indique-t-il. Le public ? Varié avec une petite majorité d’hommes. « On récupère pas mal de personnes lassées du côté individualistes et m’as-tu-vu des salles de fitness. Il n’y a pas d’ego dans le CrossFit : la compétition ne se fait que contre soi-même », précise Sébastien Hureau.

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Edito

Le vélo, objet idéal

Pour cette histoire d’un peu plus d’un siècle, rappelons d’abord que la première invention qui tiendra la route, si l’on ose dire, restera la pédale. Soit un objet permettant aux pieds (quoique on trouve aussi des vélos à bras) de faire tourner une roue.

Au début pour aller plus vite avec les pédales fixées sur la roue, les fabricants avaient imaginé d’agrandir démesurément la roue avant. Imparfaite idée : les bourgeois fanfarons du bois de Boulogne n’arrêtaient pas de faire des soleils. La meilleure invention fut donc celle de l’anglais John K. Starley qui brevètera en 1885 la bicyclette d’aujourd’hui, soit des roues de taille raisonnable, une transmission par chaine, un plateau plus grand qu’un pignon et le pilote installé en arrière.

L’avenir du vélo en France passe désormais par les moyens législatifs et budgétaires adéquats

A la fin du 19ème siècle, le vélo deviendra un produit industriel et en France, Peugeot, Manufrance ou Mercier, etc., rendront son prix abordable aux ouvriers.


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