
C.Linette au Sénat : Coup d’envoi institutionnel pour les Alpes 2030
L’événement a permis de dresser un premier état des lieux de la mise en place du dispositif organisationnel des Jeux d’hiver, dont la tenue est prévue dans moins de cinq ans.
« Nous devons lancer le train, car pour le moment, nous partons à l’arrêt », a déclaré Cyril Linette, soulignant le caractère atypique de cette édition, qui démarre sans équipe constituée à l’issue d’un comité de candidature. Le COJOP Alpes 2030 est encore en phase de structuration : « Aujourd’hui, c’est une start-up. Nous sommes sept ou huit personnes. » L’objectif est désormais de recruter rapidement des profils clés (RH, finance, juridique, opérations, communication) et de structurer une gouvernance à la hauteur des enjeux.
Pierre-Antoine Molina, délégué interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques (DIJOP), Edgar Grospiron, président du COJOP Alpes 2030, et Damien Robert, directeur général exécutif de la Société de livraison des ouvrages olympiques Alpes 2030 (SOLIDEOAlpes 2030), participaient également à ces échanges animés par Laurent Lafon, sénateur (Union Centriste) du Val-de-Marne et président de cette Commission.
Trois priorités : sobriété, héritage, émotion
C. Linette a résumé l’ambition des Jeux 2030 autour de trois grands principes : un événement festif, un projet porteur de sens pour les territoires, et des Jeux sobres financièrement. L’objectif affiché : « optimiser les revenus et baisser au maximum les dépenses », en s’appuyant notamment sur l’expérience de Paris 2024 et sur un budget maîtrisé.
Le cap est déjà fixé : à l’issue des Jeux de Milan-Cortina 2026, les Alpes devront être prêtes à prendre le relais. Identité, vision, partenariats, sites… les chantiers à boucler d’ici février 2026 sont nombreux.