"Savoir Nager" revient cet été pour rendre la nage accessible à tous
Les nageurs Camille Lacourt, multi-médaillés aux championnats du monde, et Laura Tremble, finaliste en natation artistique à Tokyo se sont rendus disponibles pour lancer le coup d’envoi de la deuxième édition du programme Savoir-Nager, après celle de 2021. 7 bassins mobiles ont été installés dans des zones peu fournies en piscine publique. 4 en Ile-de-France : Bezons, Dugny, Villetaneuse et l’Ile-Saint-Denis, 3 en province : à Nancy, Nice et Pignans.
La précédente édition du programme estival du Savoir Nager avait créé une émulation positive en Seine-Saint-Denis puisque une vingtaine de bassins ont été créés pour l’occasion et 4 bassins mobiles ont été mis en place à Sevran, Villetaneuse, Bagnolet et Clichy-sous-Bois. Par ailleurs, des leçons de natation gratuites ont été proposées aux personnes ne sachant pas nager, aux personnes en situation d’handicap jusqu’à 18 ans ainsi que pour les enfants de 4 à 12 ans.
Dans plusieurs piscines publiques, des créneaux supplémentaires seront ouverts pour permettre aux personnes pour lesquelles les horaires habituels d’ouverture ne conviennent pas de se rendre à la piscine plus régulièrement. L’objectif est d’apprendre à nager à 5000 enfants d’ici la fin de l’été 2022. Près d’un enfant sur deux (48%) ne sait pas nager à son entrée au collège et des territoires comme la Seine-Saint-Denis ne compte que 38 piscines pour 1,6 millions d’habitants, soit une piscine pour 42 000 habitants. Dans ce territoire, la moyenne d’enfant ne sachant pas nager avant la sixième est de 60%. D’après Laurent Ciubini, directeur général de la Fédération Française de Natation il est nécessaire d’ « aller au plus près des territoires carencés qui n'ont plus, ou pas encore, ou pas assez de piscines est la priorité de ce programme, en lien avec nos partenaires sur ce projet. L'opération "J'apprends à nager" dont découle ce concept a déjà permis à apprendre à plus de 160 000 enfants d'apprendre à nager et je ne doute pas qu'avec ses nouvelles opportunités, nous apportions une pierre durable à l'apprentissage de la natation, et en corollaire participions à faire baisser le nombre de noyés en France chaque année »
