30 minutes d'activité physique par jour pour les élèves d'élémentaire
L'objectif est simple : promouvoir une demi-heure d'activité physique par jour dans les écoles élémentaires françaises, distincte de l'enseignement de l'éducation physique et sportive (EPS) qui occupe déjà 3 heures des plannings hebdomadaires. L'initiative s'inscrit dans le cadre de la démarche « Ecole promotrice de santé » portée par le ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports. Elle est soutenue par ailleurs par le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJO) Paris 2024 et son programme Génération2024.
Des enjeux de santé publique et de bien-être pour les élèves
Cet appel à manifestation d'intérêt tend à susciter un mouvement d'adhésion au service du bien-être des élèves et de leur santé et au bénéfice de leurs apprentissages. Au-delà de l'idée de base exprimée, les formes que peuvent prendre ces 30 minutes sont variées et adaptées au contexte de chaque école. « Elles peuvent être fractionnées et combinées sur les différents temps scolaires, mais aussi périscolaires. Les temps de récréation peuvent aussi être investis pour amener les enfants à se dépenser davantage et lutter contre la sédentarité avec des pratiques ludiques. » explique le ministère.
Un projet d'école volontaire et souple
Le concept basé sur le volontariat doit permettre de pratiquer sans tenue sportive, dans la cour d'école, les locaux scolaires ou abords de l'école en priorité. « Tous les acteurs de la communauté éducative (enseignants, éducateurs, famille, municipalité, associations partenaires dont notamment l'USEP et l'UGSEL, clubs sportifs, etc.) peuvent être impliqués » dans ce projet d'école. Il peut s'inspirer notamment d'initiatives déjà déployées dans certaines écoles françaises et étrangères et/ou s'appuyer sur la plateforme Génération 2024.
Moins de 5% des enfants ont suffisamment bougé lors du premier confinement
Des initiatives d'autant plus recommandées que ce contexte de pandémie restreint la possibilité de pratique d'activité physique pour les enfants. La troisième édition du Report Car publiée lundi 25 janvier indiquait ainsi que sur la période du premier confinement, de mi-mars à mi-mai 2020, 4,8 % (2,8 % des filles et 6,5 % des garçons) dès 5-11 ans et 0,6 % des adolescents seulement avaient atteint les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) (60 minutes d’activité physique modérée ou intense par jour).