Une nouvelle ère pour le Syndicat national des guides
A 38 ans, le nouveau président du Syndicat des Guides de Montagne, Dorian Labaeye, insuffle l'état d'esprit qui veut accompagner cette nouvelle ère voulue par la structure. « A mon sens, l’avenir de nos structures ne passe plus par des organisations ultra-pyramidales, elles doivent être plus inclusives et agiles. Mais cela nécessite un engagement individuel plus large et notre potentiel est vaste. A chacun de faire sa part » .
Pour la première fois, le nouveau Comité Directeur a en effet été élu par territoire (chaque territoire étant défini par un massif) et pour un mandat de 3 ans. Un vote qui s'est déroulé par voie électronique, permettant à l’ensemble des 1642 adhérents de participer contre les seuls présents à l'Assemblée Générale physique jusqu'alors.
Des fonctions de pilotage déléguées à cinq pôles identifiés
« L’organisation de notre syndicat est en mutation avec un nouveau challenge, qui s’attache à développer une véritable intelligence collective en s’appuyant sur la coopération de tous », estime le nouveau président dans un communiqué de presse. Dans cette optique, une nouvelle gouvernance est adoptée. Si le bureau directeur assure toujours les fonctions prévues par les statuts, il déléguera les fonctions de pilotage des actions aux coordinateurs des pôles nouvellement créés.
Objectifs de ces derniers : permettre une meilleure efficacité et continuité des actions. Cinq pôles précisément ont été identifiés : Protéger et défendre la profession, Développer et faire connaître l’activité des guides, Sécuriser, soutenir et former les guides, Préparer l’avenir et s’adapter (environnement et éthique) , Coopérer et améliorer la vie syndicale, favoriser la cohésion.
« La crise sanitaire actuelle bouscule en profondeur nos modèles sociaux, économiques et démocratiques, souligne Dorian Labaeye. La profession de guide de montagne ne fait pas exception et cette conjoncture qui vient se superposer à des enjeux antérieurs, dont certains sont brûlants. » Parmi eux sont cités notamment l’adaptation aux évolutions climatiques et leurs impacts sur les terrains d’exercice, la nécessité de diminuer l’accidentalité ou encore la mutation des pratiques commerciales et le développement des acteurs numériques.