
Amélie Oudéa Castera, Didier Seminet candidat à la présidence du CNOSF
Deux personnalités du mouvement sportif français sont désormais en lice pour succéder à l’actuelle gouvernance de David Lappartient qui ne se présente pas : Amélie Oudéa-Castéra et Didier Seminet. L’élection du prochain ou de la prochaine président(e) se tiendra lors de l’Assemblée générale du CNOSF, prévue le jeudi 19 juin 2025.
Le préprogramme d’Amélie Oudéa Castera
L’ancienne ministre des Sports et ex-directrice générale de la Fédération française de tennis se présente avec une solide expérience dans la gouvernance sportive et l’accompagnement des sportifs de haut niveau. Sa vision s'inscrit dans un contexte post-Paris 2024 et à mi-chemin des Jeux des Alpes Françaises 2030, avec l'ambition de faire du CNOSF "une institution plus impactante au service des fédérations" et du mouvement sportif "la clé de voûte d'une grande nation sportive".
Son programme propose notamment de renforcer l'influence du CNOSF dans le débat public, d'agir en soutien des fédérations pour le développement du sport pour tous, et d'assurer un meilleur accompagnement des athlètes tout au long de leur carrière.
Amélie Oudéa Castéra et ses équipes prévoient de moderniser la gestion du CNOSF avec une vision rénovée des modèles économiques du sport, un soutien aux fédérations face aux défis de la transition écologique et de la digitalisation, ainsi qu'une possible "Maison du sport français" pour connecter les forces vives du secteur.
Le préprogramme de Didier Seminet
Face à elle, Didier Seminet, président actuel de la Fédération française de baseball & softball, s’appuie sur une expérience fédérale et internationale. Administrateur du CNOSF depuis 2017, il a occupé le poste de secrétaire général du CNOSF et du COSMOS, et présidé la Confédération européenne de baseball. Didier Seminet affirme que le président du CNOSF doit incarner un leadership fort, une éthique irréprochable, une connaissance du terrain et la capacité à défendre le sport dans l’espace politique, médiatique et économique.
Son programme s’articule autour de six axes : un projet partagé avec les fédérations, la reconnaissance et le soutien des clubs comme socle vivant du sport français, un CNOSF politique et influent, la construction d’un modèle économique nouveau et autonome pour le sport, une dynamique de services et d’innovation pour l’ensemble du mouvement sportif, et une gouvernance moderne, collective et structurée.
Quatre priorités sont mises en avant : renforcer le rôle politique et stratégique du CNOSF, accompagner l’autonomie économique du sport français, valoriser l’impact du sport dans la société, et rénover la gouvernance pour plus de proximité et d’agilité.
Initialement pressenti, Cédric Gosse, président de la Fédération Française de Triathlon, a finalement retiré sa candidature le 17 avril et a publiquement apporté son soutien à Amélie Oudéa-Castéra.
Le CNOSF annoncera prochainement la date et le format du "Grand Oral", temps fort de la campagne où chaque candidat présentera publiquement son projet et sa vision aux représentants du mouvement sportif. Parallèlement, l’appel à candidatures pour le Conseil d’administration reste ouvert jusqu’au 20 mai, avec une officialisation des listes prévue le 28 mai.