Un budget d’organisation à 2,132 milliards
Un quart de celui-ci provient directement de financements publics, de l’État – premier financeur public avec 362 M€– et des Régions-hôtes pour 100 M€, et les 75 % seront générés par les apports du Comité International Olympique (639 M€), issu du programme mondial des partenaires TOP et des droits de télévision, et enfin par le COJOP lui-même pour près de 1 milliard € au titre de ses activités commerciales.
Comme pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’Etat apporte une garantie financière en cas de déficit du budget d’organisation et les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur apporteront également des garanties.
Du côté des dépenses, près de 50 % d’entre elles sont liées à la préparation et la gestion des sites et des épreuves et le reste à des coûts marketing, commerciaux, administratifs et de ressources humaines, ainsi que des réserves pour inflation et pour aléas dont le montant se monte à 350 M€, et qui ne seront mobilisées qu’en cas de besoin.
Avec 2,132 milliards d'euros, le budget d'organisation des Jeux Olympiques (1er au 17 février 2030) et Paralympiques (1er au 10 mars 2030) est l'un des plus petits des récentes éditions hivernales, et bien entendu également inférieur à Paris 2024 (4,4 milliards) compte tenu de son ampleur moindre.
Le budget de la société de livraison des ouvrages olympiques de ces Jeux 2030 connu sous le nom de Solidéo se monte à 1,3 milliard € soit un budget total de 3,4 milliards pour avoir le coût total des Jeux Olympiques et Paralympiques Alpes Françaises 2030.
La Rédaction