
Le Sport fait la fête malgré les nuages
Les fédérations et les dirigeants du quartier français ont investi dimanche la rue de Rivoli, de la place de l'hôtel de ville à la Concorde. Plusieurs grandes collectivités territoriales se sont également engagées dans cet évènement.
Une grosse organisation et un premier succès populaire avec pour invitée la pluie à Paris.
La fête du sport a résonné dimanche dans l’Hexagone avec 5 000 événements territoriaux comptabilisés par le CNSOF et près de 50 fédérations présentes à Paris sur la rue de Rivoli et la place de l’hôtel de ville où 140.000 personnes sont venues s'essayer à des sports et voir la centaine d'athlètes. Tous les dirigeants du sport français s’étaient donnés rendez-vous, Edgar Grospiron, président du comité Alpes Françaises 2030, déambulant au côté de Tony Estanguet.
Parvenir à ce résultat n’a pas été simple car plusieurs fédérations ont été tentées de bouder l’invitation et qu’un élu important, Stéphane Troussel, le président PS du Département de Seine-Saint-Denis, terre du Stade de France et du centre aquatique olympique, à appeler à boycotter la fête du sport. « Non à l'hypocrisie d'une Fête du Sport alors même que l’on prive nos enfants de moyens pour pratiquer et que les clubs sont plus que jamais fragilisés » a-t-il écrit dans un communiqué de presse.
Les présidentes des Comités Nationaux Olympique et Paralympique Français Amélie Oudéa-Castéra et Marie-Amélie Le Fur ont défendu cette fête du sport 2025 dans une tribune et lors d’interviews.
Hier en marge de l'assemblée générale du CNOSF, sa présidente est revenue sur le bilan et ses ambitions. "On a réussi une belle première édition. On sait que l'on joue sur le long terme avec la fête du sport. Il faut qu'elle devienne ce que la fête de la musique est devenue pour les Français et pour le monde de la culture". Elle a poursuivi : "Ce moment doit être transpartisan et porter un message essentiel, le sport rassemble et mérite d'être soutenu".
La Rédaction