
Municipales : si le sport devenait un moteur des politiques locales ?
Pour Éric Daligault, vice-président de la commission Jeux, Sport & Territoires de l’Union Sport & Cycle, la réponse ne fait aucun doute : « Que le sport soit au cœur des politiques publiques, au cœur des territoires ».
Dans un entretien avec Filièresport, il plaide pour un engagement clair des communes en faveur de politiques sportives ambitieuses et structurantes. Cette année préélectorale est, selon lui, marquée par une dynamique positive sur le terrain, notamment autour des aménagements d’aires de sport en accès libre, et doit être l’occasion d’ancrer durablement le sport dans les priorités locales.
Au-delà des discours, plusieurs leviers concrets sont sur la table. Le label Ville Active et Sportive, les travaux menés par les commissions de l’UNION des ENtreprises Sport & Cycle, mais aussi le lancement du baromètre de la commande publique, sont autant d’outils pour objectiver les efforts engagés. Car derrière les politiques sportives locales, se joue aussi l’avenir économique des entreprises du sport, qui comptent sur des marchés publics accessibles et prévisibles.
Sur ce point, les signaux sont encourageants : le seuil de procédure sans publicité des marchés publics, définitivement fixé à 100 000 euros, pourrait être relevé à 143 000 euros dès septembre, sous réserve d’un amendement parlementaire. Un changement technique, mais aux conséquences très concrètes pour les TPE et PME du secteur.