Les communes au cœur des politiques sportives locales

À l’occasion de la 9ᵉ cérémonie organisée à Nice, 480 communes ont été labelisées en 2025, portant à plus de 1 000 le nombre de villes labellisées en France. 

Le dispositif, co-fondé par l’UNION sport & cycle et l’ANDES et soutenu par le ministère des Sports, récompense les collectivités qui favorisent la pratique sportive sous toutes ses formes : aménagements, accès pour tous les publics, innovation, inclusion ou santé par le sport. 
Le label, attribué pour trois ans, repose sur une évaluation précise des actions menées à l’échelle locale. 

Cette édition 2025, organisée au nouveau centre des congrès OCEANICE de Nice, a réuni près de 700 élus, responsables du sport et acteurs du mouvement sportif, en présence de Marina Ferrari, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative. 
Un millésime record, selon le Conseil National des Villes Actives et Sportives (CNVAS), avec 480 nouvelles communes labellisées sur 491 dossiers déposés, témoignant d’une dynamique nationale forte, des plus petites communes aux grandes métropoles. 

Depuis 2017, le label « Ville Active & Sportive » apporte une reconnaissance au travail des élus, des services municipaux, des associations et des bénévoles engagés pour faire du sport un levier de santé, de cohésion et d’attractivité. 
Pour Patrick Appéré, président du CNVAS, « derrière chaque labellisation, il y a une énergie collective : des élus engagés, des services mobilisés, des éducateurs et des bénévoles passionnés. Ensemble, ils rendent possible cette ambition : donner à chacun l’envie et la possibilité de bouger davantage, dans un esprit d’inclusion et de partage. » 

Une idée partagée par Grégory de Radiguès président de l’USC, qui souligne la nécessité de « franchir une nouvelle étape. Oui, l’activité physique et sportive doit devenir une priorité politique. Car il est bien plus qu’un loisir : il est une arme contre la sédentarité, un outil d’éducation, un facteur de cohésion sociale, un moteur d’attractivité et de développement économique, un levier pour la transition écologique. »

La ministre Marina Ferrari a salué « le travail collectif remarquable mené au sein de nos collectivités, pour faire du sport un levier de santé, de cohésion et d'attractivité », réaffirmant le soutien de l’État à celles et ceux qui s’investissent pour le sport local. 

Un outil structurant pour les politiques sportives locales 

Au-delà de la distinction symbolique, le label est un outil de pilotage des politiques sportives. L’étude “Projet Sportif Local” présentée à Nice a montré que 75 % des communes disposent d’un plan pluriannuel d’investissement ou d’une grille de subvention, mais que seules 24 % ont formalisé un Projet Sportif Local. 
Un signe que les initiatives existent, mais que leur structuration reste inégale. 

En chiffres 

Le label se décline en quatre niveaux d’engagement, matérialisés par des lauriers : 

• 95 villes à 1 laurier 

• 192 villes à 2 lauriers 

• 145 villes à 3 lauriers 

• 48 villes à 4 lauriers 

Depuis 2017, les 1 063 communes labellisées représentent plus d’un tiers de la population française. En 2025, les régions les plus représentées sont l’Île-de-France (195 communes), l’Auvergne-Rhône-Alpes (114) et le Grand Est (99). 

Un réseau d’élus et d’acteurs du sport mobilisés 

En neuf éditions, le label a contribué à renforcer la place du sport dans les politiques publiques locales, tout en créant un réseau dynamique de villes engagées dans la promotion du mouvement, du bien-être et du lien social par le sport.

La Rédaction